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S'associer ou rester solo ?
Comment éviter le cauchemar entrepreneurial...
Bienvenue dans ce nouveau numéro 100H.
Aujourd'hui, on se pose LA question que tout entrepreneur se demande à un moment :
Faut-il faire cavalier seul ou trouver un acolyte pour se lancer ?
Spoiler : y'a pas de réponse miracle, mais je vais vous aider à y voir plus clair.
Les bons côtés de l'asso (et ils sont nombreux)
1. À deux (ou plus), on est moins bête !
Chacun a ses talents, et franchement, personne n'est bon en tout.
Ton futur associé est peut-être une bête en compta alors que toi, c'est plutôt le marketing qui te branche. Jackpot !
2. Partager la galère, c'est moins la galère
Se lancer en solo, c'est cool, mais c'est aussi se taper tout le boulot.
Avec un associé, quand t'as besoin de souffler ou de partir en vacances, y'a quelqu'un pour tenir la baraque.
3. Deux porte-monnaie valent mieux qu'un
Mettre deux tirelires ensemble, ça fait une plus grosse tirelire, logique !
Et ça permet de voir plus grand dès le départ sans se ruiner ou s'endetter jusqu'au cou.
4. Un boost de motivation
Les jours où tu te demandes pourquoi t'as quitté ton CDI, avoir quelqu'un qui te dit "allez, on y croit !", ça n'a pas de prix.
5. Deux réseaux valent mieux qu'un
T'as tes potes, il/elle a les siens.
Ça fait plein de clients potentiels et de contacts utiles !
Les galères potentielles
1. "C'est qui le chef ?"
Partager les décisions, c'est cool... jusqu'à ce que vous ne soyez pas d'accord.
Et là, c'est soit compromis, soit bras de fer, soit thérapie de couple professionnelle.
2. Couper la poire en deux (ou en trois, ou en quatre...)
Le gâteau des bénéfices, va falloir le partager.
Généralement les premières années servent au réinvestissement financier mais c’est un point à prendre en compte.
3. Quand l'amitié part en vrille
Un associé, c'est un peu comme un coloc ou un conjoint.
Si ça clash, c'est l'enfer.
Et quand business et amitié se mélangent, ça peut faire des dégâts.
4. La paperasse en mode hardcore
Plus y'a de monde dans la boîte, plus c'est le bordel administratif.
Statuts, pactes, conventions... Il est très important de s’assurer d’avoir un pacte d’associés dès le départ pour que tout soit le plus clair possible.
5. "Comment je me débarrasse de ce boulet ?"
Si l'aventure tourne au vinaigre, divorcer professionnellement peut vite devenir un cauchemar juridico-financier.
Les trucs pour que ça marche (et que vous finissiez pas chez le juge)
1. Qui fait quoi ? Mettez les points sur les i !
Toi les clients, moi l'administratif ?
Toi les réseaux sociaux, moi la technique ?
Clarifiez tout ça dès le départ, sinon c'est la porte ouverte aux "mais je croyais que c'était toi qui devais le faire !"
2. Même vision, même délire
Si toi tu veux conquérir le monde et lui/elle juste un petit business tranquille, ça va coincer sévère.
Assurez-vous de rêver un peu pareil.
3. Parler, parler, parler (oui, comme dans un couple)
Instaurez des points réguliers, sans filtre mais avec respect.
Rien de pire que les non-dits qui pourrissent l'ambiance petit à petit.
4. Prévoir le pire (tout en espérant le meilleur)
Rédigez un beau pacte d'associés qui prévoit tout : "Et si l'un veut vendre ses parts ?", "Et si on se tape dessus en réunion ?", etc.
Ça fait flipper, mais c'est comme une assurance-vie pour votre business.
5. Faites un test grandeur nature
Avant de vous marier professionnellement, faites un petit projet ensemble.
Ça coûte moins cher qu'un divorce si vous découvrez que vous ne pouvez pas vous blairer au quotidien.
Pour conclure
S'associer, c'est comme les tatouages : faut bien réfléchir avant, parce qu'après c'est compliqué à effacer.
L'essentiel, c'est d'être cash dès le départ : définir qui fait quoi, se fixer des objectifs réalistes et se parler, même quand c'est chaud.
Perso, j'ai vu des duos qui cartonnent comme j'en ai vu qui se sont explosés en plein vol. La différence ? Généralement, c'est la communication et la confiance.
Bref, écoutez votre instinct, mais blindez vos arrières avec de bons conseils juridiques. Et puis bon, au pire, ça fera une bonne anecdote à raconter en soirée !
À la semaine prochaine pour un sacrée annonce !
Lucien “Laboiserie”